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Les tribulations d'une moufette...
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12 décembre 2007

Mascarade plus.

            Intriguée... Première expérience : Rachida Dati. On la fait rire, on la fait sourire, on lui dit qu'elle est belle et que ses robes Christian Dior dans Paris Match sont certes un peu déplacées mais lui vont teeeeeeeellement bien. La susdite dame minaude, rougit et apprécie. Sur les questions politiques, elle est garde des sceaux que diable !, on ne la titille pas trop, on ne la pousse pas dans ses retranchements (et pourtant, ils ne seraient pas loin ces retranchements : il y a suffisament à interroger sur ses convictions et ses méthodes). Toujours est-il que le discours est lissé et policé, appris par coeur et mécaniquement asséné d'une voix quasi robotique. Visite de Khadafi, réforme de la carte judiciaire. Du charme, non : aucun malgré Prada, Dior et consorts. De la compétence : peu, il me semble. De la conviction : aucune, c'est certain. De la loyauté, certes... La dame ressort donc radieuse, rosissant sous les compliments ; les "journalistes" eux sont en forme : ils ne se sont pas foulés pour faire leur métier.
            Deuxième expérience : Jean-François Copé (rââââââh, oui, je sais : LE personnage haïssable s'il en est). Et là, je tombe des nues. Si dame Dati, lady Da ou lady Ti c'est selon (d'autant qu'il y a, de Robert Van Gulik, les fameuses enquêtes du juge Ti, héhéhé !!!), avait été épargnée, sieur Copé fut encensé !!! Rien que ça !!! Mise en valeur du bronzage et des yeux bleus par la caméra, on ne cherche pas trop la bête, on l'épargne largement et tout à coup le "Petit Journal" le porte aux nues en créant sa campagne de 2017. Le "Petit Journal" lui pose des affiches dans le monde entier, monte des chorales en son honneur et demande au public de brandir les affiches... Tout ceci reste bon enfant, me direz-vous, et 2017 est bien loin. Toutefois, comme J.-F. l'admet lui-même : il ne s'attendait pas à ce que Canal + lui lèche les bottes à ce point. Moi non plus, je ne m'y attendais pas... Et n'oubliez pas qu'on ne peut parler de second degré que s'il y a un discours critique derrière l'humour : un discours ici ? critique ? Vous rêvez...
            Ce soir, sur le même plateau, Ségolène Royal est sous le feu des questions, les "journalistes" la poussent dans ses retranchements et finalement, en l'interrogeant sur des questions réellement politiques, font enfin leur travail... Quoiqu'ils soient incapables de ne pas se couper la parole les uns les autres. Cette semaine, elle sera donc la seule invitée à parler des véritables problèmes au "Grand Journal". Et elle n'est pas épargnée, elle.
            Je ne suis plus intriguée. A bas la mascarade.

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