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Les tribulations d'une moufette...
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8 janvier 2008

Augmentons notre pouvoir d'achat... et allons chez "Harrods" !

            Alors, ces soldes (n. masc. pl.) ??? Dans ce contexte où nous devons travailler plus pour gagner plus (dixit l'Omnichanoine) tout en consommant moins, et en polluant moins par conséquent (publicité Renault), notre manière de gagner et dépenser notre argent a été fortement scrutée et, partant, moralisée... C'est ajouter une dimension supplémentaire au fait avéré désormais de l'augmentation du coût de la vie (dont j'ai une réelle impression, au sens typographique du terme sur mes tickets de caisse, depuis 5 ans mais bon...). Le litre de lait chez mon épicier favori est ainsi passé de 0,49€ en septembre à 0,59€ en novembre, pour atteindre dernièrement 0,62€. Moui, 30% d'augmentation, c'est pas mal...
        Dans ce difficile contexte idéologico-financier et, surtout, m'attendant à des soldes peu intéressants à Paris (franchement, la saison est moisie et peu originale), j'ai adopté une méthode innovante et rebelle : dépenser plus (un billet d'Eurostar au plus bas prix) pour dépenser moins (soldes à Londres : cela en vaut vraiment la peine, en termes de prix, de mode et d'originalité...). D'où l'adage nouveau, je le répète : "Dépenser plus pour dépenser moins". J'aurais pu sinon suivre les traces de Michel qui, pour sa part, a théorisé un nouveau cercle vertueux. Je cite :
            "Travailler moins - gagner plus - claquer plus (eh oui, on a plus de temps) - travailler encore moins (et donc trouver le temps d'épouser qq un de riche au passage) - gagner encore plus..."
            Quelqu'un de bien, ce Michel...

DSC00161            Poursuivant dans l'idée de révolutionner mon mode personnel de consommation, je suis allée renifler chez "Harrods" pour voir à quel point... à quel point... A quel point une catégorie de touristes se la joue gravement riche tout de même. A quel point la capacité de se conduire civilement est inversement proportionnelle à la somme dépensée dans ce temple du luxe. Conclusion personnelle : je ne vois toujours pas l'intérêt de mettre plus de 70€ pour acheter un vêtement, même un manteau... Et encore, je le concède, j'ai mis ici la barre haute : mon dernier manteau, magnifique au point que l'on m'a demandé si désormais je m'habillais chez Chanel, m'a coûté la somme rondelette de 25€ chez "Tati". Et j'en suis fière. En revanche, difficile de trouver chez "Harrods" une babiole en solde à moins de... 200 euros. D'accord, les maillots de bain soldés étaient à 90 euros... Top. Le prix d'un aller-retour pour Palerme. Presque deux allers-retours pour Rome. Milan. Venise. Vraiment top.
            Mais heureusement ma présence n'avait d'autre but qu'une étude socio-idéo-historique. Et avant tout, il me fallait voir ça :

Harrods

            Je peux à présent témoigner et raconter ce que l'on ressent lorsque l'on est face au mémorial de Diana et Dodi ("Harrods" a été racheté par Al-Fayed père dans les années 1980). Ne nous étendons pas sur le kitsch et la débauche de mauvais goût de l'idée elle-même, non plus que sur le groupy-isme inhérent aux centaines de personnes venant photographie ledit mémorial chaque jour. Non, mon attention a plutôt été retenue par le décor néo-Egypte antique qui encadre le mémorial, tandis que les escalators desservant les sacro-saints lieux de consommation sont fort heureusement à portée de pied du consommateur larmoyant. Consommer et se souvenir, ou méditer plus pour consommer plus.
            Mais la raison principale absolue de la visite chez "Harrods" DSC00151était en réalité destinée à mon luxe fétiche DSC00150: l'espace traiteur aménagé au rez-de-chaussée et qui propose tous les délices possibles et imaginables (caviar, foie gras, chocolat, champagne, saumon, fromages, charcuterie...) à des prix fantastiques. Et pouvant être consommés sur place, à de jolis bars dorés où l'étal est tiré à quatre épingles, et où l'on s'asseoit pour commander sa flûte de champagne et son caviar.

            Allez, un petit effort : juste un petit en-cas à 60 euros...

            Bling bling...

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