Des journées qui se suivent...
Ecriture un peu sporadique ces derniers jours, vous vous en êtes rendus compte ; mais j'ai plein de bout d'articles que je suis en train de finir, et je vous envoie tout ça ce soir ou demain matin tôt ! Et folie, il y aura peut-être même un article sponsorisé !!! Comme c'est dingue, même moi je m'y mets...
Je suis en tout cas très contente de rentrer de ces journées de cours particuliers, de déjeuners mondains et de files d'attente pour voir que le concept foot-crêpes vous passionne. Cette Coupe d'Europe est d'autant plus drôle pour moi que Tac est actuellement... à Cuba ! Pour raisons professionnelles. Dans un des seuls pays où il n'a quasi aucun chance de voir une retransmission sur une quelconque chaîne à une quelconque heure !!! Mais je suis bonne pâte (à crêpe...), je lui fais des comptes-rendu...
De mon côté, je donne des cours (je vais vous raconter ça tout à l'heure) et teste surtout ma résistance aux tracasseries diplomatiques. Tout d'abord, l'ambassade d'Inde délivre des visas, mais pas elle-même, ce serait trop simple : il faut passer (moyennant 12€ supplémentaires, sans avoir le choix) par un prestataire de service britannique. Tu dois t'y présenter aux aurores (7h30 ? C'est trop tard, tu ne passeras pas avant 10h...), avec les bons formulaires remplis sur Internet, imprimés et visés (le plus drôle étant quand le serveur plante et que tu n'as pas ta référence de dossier mais que ton passeport est déjà enregistré : ce qui est arrivé à Tac...), avec photo conforme aux nouvelles normes que tu es super angoissée lors de la séance Photomaton tellement les règles sont précises ("ai-je une mèche qui dépasse ???" ou encore : "Noooooon, un coup de vent a fait passer le rideau devant moi !!!") et bien sûr l'argent à aligner (62€ tout de même...).
Une première queue se forme, tu récupères un ticket (mais attention : c'est un ticket U, R, A ou D ? Il ne faut pas se tromper et passer à la place de quelqu'un d'autre, on pourrait perdre plus que la face...) et tu attends de nouveau qu'un des trois guichets ouverts sur les neuf du lieu veuille bien t'appeler. A raison de cinq personne par heure par guichet : autant dire que tu as le temps. Heureusement, les horaires ont l'air plus souples que dans les autres ambassades, puisque l'après-midi on traite encore des dépôts de dossiers et qu'à midi on peut déjà faire la queue pour les retraits. Question métaphysique : cette clémence est-elle due aux proches vacances ou au bazar administratif indien ? Hihihi...
En tout cas l'ambassade de Chine, elle, ne rigole pas avec les horaires : cela ouvre à 9h30 et ferme à 12h, et si tu fais la queue dans la rue à 7h30, c'est déjà sûr que tu ne passeras pas avant 10h. Attention : bien évidemment, on te prévient qu'en cas d'affluence, les portes ferment... plus tôt. Logique. Après l'attente, on te dit aussi que les formulaires ont changé ainsi que les pièces à joindre (là, une envie intense de tout casser te dévaste le cerveau en un instant : ils veulent désormais les billets d'avion et la réservation d'hôtel, c'est pire que la Birmanie, le Laos et le Cambodge réunis !), et que non, les indications du site n'ont pas été modifiées (pourquoi faire...). J'ai même gueulé en chinois, j'étais super contente, cela faisait un an que cela ne m'était pas arrivé... Enfin, on m'a bien fait comprendre que le visa qui se fait d'habitude en quatre jours se ferait en une grosse semaine voire dix jours (je pars le 20 juin, hum...) et qu'il fallait donc prendre le visa d'urgence qui coûte évidemment deux fois plus cher. De la vente forcée ??? Nooooooooooooooon, pas du tout...
Résultat : lever de nouveau aux aurores demain pour aller faire la queue avec les bons papiers à partir de 7h, tadam !!! Heureusement que mon téléphone hyper hype de la folie me permettra d'écouter la radio, tout en lisant, en mâchant des bonbons sans sucre ou en écoutant certains chefs-d'oeuvre tels que cette reprise de "Comme toi" de Jean-Jacques Goldman par un chanteur taïwanais (oui, la chanson en Asie a encore quelques années de "rodage" devant elle) :