"Monkey" de Gorillaz.
Une fois n'est pas coutume, j'ai acheté un disque. Wouwouwouwouw !!! Cela faisait... quatre ou cinq ans ? que je n'avais pas fait l'acquisition d'un CD (ou de tout autre support musical d'ailleurs). On m'en offre, selon mes goûts ou mes demandes, mais de moi-même je n'achète pas de CD (je trouve ce que je veux écouter d'une autre manière, ahem).
Mais là, Tac va être jaloux : j'ai craqué pour deux singes en même temps : Monkey, de Gorillaz. Etonnant, n'est-ce pas ? Ayant vu et beaucoup apprécié l'opéra présenté l'année dernière au Théâtre du Châtelet, qui avait pour moi l'intérêt d'être en chinois, de tenter d'allier la tradition musicale ancienne de l'opéra de Pékin et ses codes à de la musique électro-pop-rock-hip-hop-et-que-sais-je-encore-qui-se-finit-en-"op" et de se fonder sur le scénario des Pérégrinations vers l'Ouest, grand roman chinois classique, je ne pouvais pas manquer la sortie de l'album...
猴, hou, cela signifie "singe" ou monkey, titre anglais de l'album. Personnage principal du roman, il aide le moine Tripitaka à ramener les rouleaux de la sagesse bouddhique d'Inde en Chine par-delà les Montagnes de Feu (au sommet desquelles j'ai pensé monter pour faire cuire un oeuf sur une pierre, mais il faisait déjà 45° en bas à 8h du matin : j'ai donc abandonné ce projet d'un grand intérêt scientifique, si ce n'est culinaire...).
L'univers musical est toujours aussi... étrange, parfois déroutant. Des sons dans tous les sens, de toutes textures, amples, rebondis : certes, c'est de la musique, c'est pour cela qu'il y a des sons. OK, je n'ai aucune idée de la manière de commenter : je ne peux donc pas écrire des tartines, c'est rare, profitez-en !
Une petite écoute intense vaudra mieux que des grands mots creux (phrase sublime, à noter...). Et tu vas en profiter pour réviser ton espagnol et ton chinois en même temps...