Où je te parle de mes idoles.
Manu aime Nelson Montfort. Et pour nous éloigner quelques minutes de mes récits indiens, je vais aussi te parler de mon idole. De mes idoles plutôt. Alors, il y a deux hommes et deux femmes ; les deux hommes sont Italiens, les deux femmes sont Américaines. Tu penses donc que côté hommes on va parler de corps chauds brûlants sur la plage, de mèches brunes tombant sur une joue mal rasée, d'un dialecte qui sonne bien aux oreilles et de petits plats mitonnés qui sentent bon aux narines. Et bien tu as tout faux. Mes deux idoles masculines sont :
Je sais, ça calme. Pourquoi ? Parce que étude, écriture, regard critique, confrontation de l'ancien au contemporain, tentative de comprendre, d'expliquer et de faire changer les choses avec une verve précise et emportée à la fois. Justesse des propos, justesse de la pensée. Pour l'un. Pour l'autre ? Et bien... à quelques siècles de distance, c'est pareil.
Et je cherche depuis des années à être comme l'un, et comme l'autre. Intellectuellement, je veux dire. Et ça n'est pas facile parce qu'en moi, il y a aussi une autre tendance très puissante qui me fait écrire rose et italique parfois. Tu t'attends donc alors, côté idoles féminines, à du blond, de la bombe, pas beaucoup de cerveau mais beaucoup dans le portefeuille. Et là, tu n'as qu'à moitié tort. Car pour la première, il est évident que tes pressentiments sont assez justes. Elle est un peu le reflet de ce que je suis au fond de moi de temps en temps : regarde bien les deux blondes, entre les deux, il y en a une qui est PLUS blonde que l'autre...
Mais pour la deuxième, tu as tout faux. Sauf peut-être pour l'argent. Elle est un peu le reflet de ce que je suis au fond de moi un peu plus, voire beaucoup plus, que de temps en temps...
Et vous, vos idoles ? Nelson ou Karen ???