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Les tribulations d'une moufette...
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8 mars 2009

"Le Dernier Roi d'Ecosse" : waouw.

Le_Dernier_Roi_d_Ecosse                 Et pourquoi pas, après tout ? C'est ce que je me suis dit : autant aller jusqu'au bout de ma dévédéthèque de films sur l'Afrique. Et Tac a aussi été embarqué dans cette folle équipée au point que, fait rare, nous avons dégusté notre repas (du restaurant "Gulmurg", j'en toucherai un mot) devant la télévision. Deux films en deux jours ? Ne fais aucun commentaire car je te rappelle que les Mini-Wombats qui ont rempli mon disque dur externe avant notre départ y ont également adjoint Chucky, alors...

               Ce fut donc Le Dernier Roi d'Ecosse (2007) de Kevin MacDonald. Et waouw.  Quelle énoooooooooooooooooorme différence entre un scénario qui module le fond et atténue les aspects militants et politiques, et un scénario qui ne fait aucune concession au pathos sans trop lourdement insister sur l'horreur et le voyeurisme du spectateur.

               Magistral. Une tension étonnante dès le début du film, qui croît lentement, qui met mal à l'aise mais où le malaise est suffisamment subtil pour que l'on veuille aller jusqu'au bout du film. L'Afrique des dictatures, dépeinte avec beaucoup de vérité, sa douceur de vivre des hautes sphères et ses atrocités. Forest Whitaker ? Magistral aussi, encore et encore (y a-t-il un film où il ne le soit pas...) quand il campe le dictateur africain Idi Amin Dada comme seul un dictateur africain le pourrait. Maniant le rire bon enfant et communicatif, le ton patelin, le calme prédateur, la rage pathologique et les envolées lyriques avec une maestria exceptionnelle. Le jeune docteur Nicholas Garrigan ? Excellent également, frêle et tête brûlée à la fois, aussi couard que n'importe qui dans une telle situation, il parvient à camper un être humain réel pris dans une machine gigantesque, ni un héros ni un être-abject-point-final. A suivre d'ailleurs que ce James McAvoy que j'ai découvert dans State of Play, où il est absolument délicieux (je n'arrête pas de te parler de cette série, car il serait vraiment temps que tu la voies).

                Et là, je sens que tu ne suis plus. Un petit résumé donc, rapide parce qu'il te suffit pour en savoir plus de wikipédir (j'ai décidé de créer des verbes du troisième groupe et non du premier) ou d'ouvrir un livre d'histoire. Non, pardon, j'oubliais que le continent africain est peu présent dans les livres d'histoire, et encore moins pour les années 1970... De 1971 à 1979 règne sur l'Ouganda Idi Amin Dada, qui devient un des plus sanglants dictateurs africains ; un jeune médecin écossais, poussé par la gloriole, décide de partir en Ouganda et devient le médecin personnel du dictateur. Voilà.

               Magistral, je le répète.

Note : drôle, je n'avais aaaaaaaaaaaaaaaaaaabsolument pas reconnu Skully, pardon Gillian Anderson, qui joue l'épouse d'un autre médecin. Dingue.

Sur mon blog en Rickshaw, je te parle du Bombayblog !

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Commentaires
N
C'est assez bizarre, je n'ai pas trop aimé ce film. Pourquoi? je ne sais pas. Je l'ai "apprécié", mais sans plus.
C
@ Blogi : hihihihi, c'est vrai ! Bon, alors, je vais me regarder tous les "Chucky" et je serai fin prête pour ta sélection !
C
@ Manu : oui, à voir je pense.
B
C'est effectivement un film magistral qui m'avait beaucoup touchée. <br /> Idem pour The Constant Gardener. <br /> Mais bon, je suis en train de te préparer une liste de bollywooderies kitchounnes à souhait, mais si tu continues à regarder de BONS films, jamais, jamais tu ne pourras te mettre à Bollywood (sauf, si peut-être tu regarde Chucky avant!)
E
Oui, très bon film parait-il, mais dur...
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