Education nationale : 2 x 2 = 7...
Ou Les délices délicates d'un rectorat fantasque.
Je m'étonne d'ailleurs qu'aucune série littéraire, télévisée ou cinématographique n'ait été faite sur ce dédale kafkaïen qu'est l'EN (oui, je sais, on peut le prononcer "haine", hinhinhin...).
Toujours est-il que. Je suis en disponibilité de mon poste (rappelle-toi, au fin fond du Val-d'Oise, dans un lieu magnifique mais inaccessible à moins de braver vingt-cinq modes de transport et autant de commutations...) car le rectorat a accepté de me laisser partir sous les cieux indiens. Il connaît donc mon adresse et mon lieu de résidence, le rectorat. Il sait que les informations prennent du temps pour transiter de Versailles à Bombay en passant par Paris, et pour réunir de potentielles pièces nécessaires à un dossier. Je m'étais prudemment tenue au courant des démarches, une réponse m'ayant confirmé que toute demande de prolongation ou d'arrêt de la disponibilité devait avoir été faite avant le 30 juin. C'était moi l'angoissée sur ce coup-là...
Alors pourquoi ledit rectorat m'envoie-t-il une lettre postée le 31 mars, reçue le 3 avril par mes beaux-parents (adresse donnée pour les courriers sensibles) et spécifiant que je dois lui adresser mon dossier de prolongation de disponibilité avant le 6 avril ? Hein, pourquoi ???
Oserais-je penser que c'est un peu du n'importe quoi ? ... Bon, apparemment, la personne compétente qui me suit (j'ai beaucoup de chance en cette matière) n'a pas sourcillé sur les dates dépassées de dix jours... ouf...
[Ce livre existe réellement. Si. Tu n'y crois pas. Moi non plus au début. Je compte donc bien essayer de me le procurer...]