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Les tribulations d'une moufette...
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11 juillet 2009

Du générique de "La Petite Maison dans la Prairie".

             Ou comment un générique a conquis une vie indépendante d'une série. Qui ne connaît pas ces deux phrases musicales, qui ? Qui ne les a pas chantonnées ? Moi, je me souviens encore des fredonnements dans la cour du lycée quand j'arrivais avec mes robes fleuries, mon chapeau irlandais d'où dépassaient mes tresses rousses : "Salut Laura !", hinhinhin...
             Et pourquoi La Petite Maison dans la Prairie ? Parce que c'est sans aucun doute la série qui a été le plus diffusée en France depuis des millénaires (rien que ça). Je ne compte même plus le nombre de fois où j'ai vu tel ou tel épisode : non que je sois grande fan, mais mangeant seule le midi, j'avais pris l'habitude de le faire au moment de la série sur M6 !

              Quoi-que-c'est : La Petite Maison dans la Prairie est une série du début des années 1970 basée sur le roman de  Laura Ingalls Wilder, Little House on the Prairie. Elle y raconte ses souvenirs d'enfance et sa vie d'institutrice dans la petite ville de Walnut Grove. Les scènes y sont très vivantes, et mettent toujours aux prises Laura avec les enseignements moraux de sa famille et sa volonté de garçon manqué de n'en faire qu'à sa tête. Les personnages secondaires sont récurrents, car issus de la même petite ville. Une série gentillette, donc, avec quelques moments vraiment très bons dus à la capacité de Michael Landon à générer le pathos et l'émotion.

             Bien. Etonnant donc. Pourquoi a-t-on mieux retenu ce générique-là ? Il y a tout d'abord de la méchanceté : on a tous adoré ce moment où la troisième fille des Ingalls, Carrie, se vautre adorablement en gambadant sur la pente herbue, ne le niez pas. La musique est entraînante, guillerette, facile à retenir. Et le paysage éminemment bucolique : résonne en nous le regret de ces moments passés dans la campagne à rêver d'une époque où il n'y avait de voitures que tirées par les chevaux et de grandes robes bien serrées à la taille. Et de bottes de foin bien confortables...

             Alors, oui, le générique de La Petite Maison dans la Prairie est devenu mythique et a acquis une vie propre : et si la série continue d'être rediffusée depuis trente ans, c'est bien qu'elle correspond à quelque chose dans l'imaginaire du spectateur. La première scène : la nature, et en haut se détache la cariole des parents, travailleurs, sérieux, encore amoureux et aimants. Puis trois jeunes filles, toutes différentes mais aimées pour elles-mêmes, heureuses, et qui jouent. Tous convergent vers un lieu nouveau, celui qui doit coûte que coûte devenir leur foyer, Walnut Grove. Alors peut-être est-ce cela qui a charmé le public dans ce générique : la peinture d'un prétendu âge d'or, laborieux mais plein d'amour...

                Allez, pour le plaisir (tu vas aimer, j'en suis sûre. Et reste bien jusqu'à la fin !) :

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Commentaires
T
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C
@ Noée : c'est exactement là qu'était mon propos ! Qu'on aime ou pas, si l'on a eu la télé entre 1980 et aujourd'hui, c'est un générique devenu une partie de notre mémoire !
C
@ Manu : et bien au moins tu l'as dite.
C
@ Ysa : voilà une des premières séries qui a su gérer le pathos avec brio ! On se retrouve finalement à regarder et se sentir émus !
N
je dirais que ça m'a marquée parce que j'étais petite. Tout comme le générique de Candy ou Casimir, à jamais gravé dans mon être :p Et pourtant, ça a finit par me gonfler les aventures interminables de Candy, les gnagnagnas de la famille Hingalls. Fallait pas avoir de télé à cette époque pour y échapper :p
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