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Les tribulations d'une moufette...
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10 avril 2008

Déjeuner au "Kiwi Corner" : un goût de kangourou !

kiwi_pic            Avant Malte, j'avais retrouvé El Fenneco au (seul) restaurant néozélandais de la capitale, le "Kiwi Corner" ; je connaissais l'endroit pour y être allée dîner avec mon cher et tendre, un soir d'ambitions gastronomiques exotiques. Mais avant toute chose, un peu de géographie localisatrice : le restaurant est situé 25, rue Servandoni (Paris, VIème ; tél. : 01-46-33-12-06) et il se présente comme un "restaurant du Pacifique Sud".
Drapeau_n_oz_landais            La décoration est chaleureuse avec des sculptures maoris, des panneaux routiers et des pubs de bières de Kiwiland. Le service, très international, est extrêmement cordial, rapide et professionnel : on ne vous tanne pas pour que vous leviez le camp ou consommiez plus... Et ça fait du bien ! En revanche, réservez absolument : il n'y a que 35 places. Côté argent, ce n'est pas ultra-ruineux pour Paris mais compte-tenu de l'exotisme, il faudra peut-être racler quelques fonds de poche : prévoyez environ 7€ pour l'entrée, 12€ pour le plat principalDSC00324 (10€ si c'est une énorme salade, 8€ si c'est un pie ou une jacket potato) et 6€ pour tous les desserts. Mais des formules permettent de s'en sortir pour 13€ le midi et 27€ le soir... De toute manière, allez sur le site car l'intégralité du menu (moins les plats du jour) y est disponible : vous pourrez vous faire une idée et de se pourlécher les babines avant d'y aller... Décisif : les portions sont très généreuses, et la présentation soignée sans être guindée. On s'y sent donc à l'aise...
            Cher et tendre et moi-même avions opéré un premier round de reconnaissance : et le cosy and friendly a tenu ses promesses. La salle est petite, mais vous n'étouffez pas sur les genoux de votre voisin et ne ratissez pas du coude l'assiette de votre voisine ; le bruit des conversations ne vous empêche pas non plus de suivre vos propre phrases... Deuxième round avec Le Fennec masqué, et le charme a opéré une seconde fois (le charme du Fennec est inénarrable c'est sûr, mais je parle ici du restaurant). Les menus étant fixés depuis quelques années, avec parfois un plat du jour en plus, comprenons que les mets servis sont donc frais et que le chef maîtrise ses plats à la perfection : peu de chance de mal tomber.
            Côté entrées (je vous mêle les deux repas, ce sera plus simple) : cher et tendre avait jeté son dévolu sur des boulettesDSC00326 de fromage de chèvre frais, avec noix de macadamia et abricots émincés sur un lit de mesclun. Plat un peu étonnant d'aspect, puisque le fromage était  en réalité panné, mais l'alliance avec les abricots était originale. A essayer. Quant à moi, ce furent les moules de Nouvelle-Zélande farcies aux noix de macadamia sur un lit de salade avec coulis de poivron rouge : excellentes et énormes moules, originalité de la recette mêlant de nouveau des arômes rarement confrontés dans nos contrées (notamment les fruits secs avec les fruits de mer : serait-ce ce que l'on nomme une salade de fruits ? Hum...). Quelques mois plus tard, El Fennec et moi-même avons opté, fort peu originalement je pense, pour des brochettes de kangourou avec une sauce teriyaki (sauce de soja sucrée au saké) et sésame. La viande de kangourou est extrêmement tendre, s'apparentant bien plus au cheval qu'au boeuf mais encore plus tendre ; le goût est plutôt marqué, mais pas autant que les abats ou les venaisons. Ainsi, pour les âmes sensibles, cela peut être possible d'y goûter sans être immédiatement révulsé.
DSC00327         Pour les plats principaux, nous avions la première fois choisi un pavé de kangourou avec sauce BBQ fumée et purée d'ail. Même remarque pour la viande, encore plus délicieuse en pavé épais qu'en petits cubes ; en revanche, la sauce se veut "tradition" ce qui est fort dommage : on s'attendrait à une toute petite pointe d'exotisme qui ravirait nos papilles (genre : de la vanille ? du kiwi ? de la bière ?). DSC00328L'accompagnement nous a rappelé les origines nationales du peuplement européen de ce pays, avec le sempiternel steamed vegetables (que j'adore pour ma part) : choux-fleur, carottes, haricots et pois vapeur ; quant à la purée maison, elle était délicieuse... Deuxième session : Le Fennec fou a dégusté un "Poulet Bondi", farci au fromage de chèvre et noix de macadamia avec une sauce curry-coco ; la présentation était chouette, et le plat savoureux, point trop sec m'a-t-il semblé, et le curry n'étant pas un vrai curry (bien évidemment), il n'échauffera pas les papilles sensibles. Quant à moi, je me suis attaquée à une énorme "Salade Down-Under", composée de tranches de poulet grillé, kiwi, melon, noix de macadamia (elles seront là jusqu'au bout !) et petites tartines grillées recouvertes de tapenade maison (mélange d'artichaut et d'avocat). J'ai trouvé cela délicieux, frais et copieux : un bon point donc, car il est rare d'être satisfait au bout d'une salade. Surtout moi...
aussiepavlova2                    Enfin, pour les desserts, nous n'avons malheureusement pas eu le temps d'en tester avec O Fennecorinho. Comme si l'administration vérifiait les heures d'arrivée au bureau... tsss tsss tsss... Lors du dîner, nous avions opté pour les "Délices d'Aotearoa", un délicieux et dodu feuilleté à la crème de marron, griottes et noix allégé d'une boule de glace vanille, ainsi que pour la "fameuse Pavlova meringuée" d'Australie (à la mangue) avec perles de chocolat : j'avoue que le souvenir laissé n'était pas impérissable, mais un bon dessert, sans plus.
            Pour les boissons, nous avions pris un vin néozélandais, mais impossible de retrouver son nom dans mes tablettes ; j'ai simplement le souvenir d'un liquide âpre qui tape fort. Mais je vous conseille de toute manière de préférer la Ginger Ale, rafraîchissante, arômatique et surtout non alcoolisée. D'ailleurs, où que ce soit, préférez toujours la Ginger Ale : c'est telllllement bon !
            Il nous reste donc de nombreuses découvertes à faire dans ce restaurant du connu et de l'exotique : parmi d'autres, les poissons locaux à la vanille, ou au gingembre, citron et menthe, les gâteaux de crabe ou encore le Chicken Paradise (poulet cuit au four farci de poivron rouge grillés et de bananes, avec riz au safran). Des brownies, des gâteaux tahitien (Po'a Mai'a mêlant banane, tapioca et vanille),des gâteaux de banane et noix de macadamia, le Sticky Date au caramel ou la fameuse glace hockey-pockey (caramel mou mélangé à de la glace vanille). Et regoûter aux vins du Nouveau Monde.

Ceci n'est pas du tout un appel aux gourmets gourmands, pas du tout...


                Il ne faut donc pas avoir peur d'entrer dans ce petit restaurant, à deux pas du Jardin du Luxembourg et d'Odéon, pour son ambiance détendue et ses plats hautement revigorants et rassérénants : en amoureux ou entre amis, une valeur sûre !

sculpture2

Les photos 1, 3, 7 et 8 sont celles du site du restaurant.

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Commentaires
C
@ Pivoine : c'est vrai qu'il y a souvent des alliances nouvelles, mais le plus souvent c'est très peu sucré, voire pas du tout. Quant aux desserts, je crois que nous avons plus suivi le côté "exotique" donc pas super excellent, alors que les desserts plus classiques (brownies) doivent être délicieux, j'en suis sûre... Enfin, faut que j'aille essayer pour en être sûre...
P
Alors là tu vois bizarrement ça ne me dit rien.<br /> Bon en même temps c'est pas grave je n'habite pas Paris.<br /> Le mélange sucré/salé c'est pas trop mon truc.<br /> Manger du kangourou oui par contre (après avoir manger la maman de Bambi je ne suis plus à une atrocité près).<br /> Et les desserts aussi, même s'ils n'ont rien de transcendants.
Les tribulations d'une moufette...
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