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Les tribulations d'une moufette...
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1 février 2009

La crise : cela faisait longtemps !

           Ce matin, j'ai écouté la radio. Mais pas la radio boumboumboum, non plus que la radio en hindi, non plus que celle en anglais : celle en français. La bien-nomme France-Inter. Depuis le 17 novembre dernier, je n'avais pas entendu ou vu d'informations en français. Seulement lu la presse sur Internet (pour trouver des journaux étrangers ici, il faut se lever très tôt ; avant les corbeaux !).

           Premier effet radio : wouaw, comme c'est bon ! D'entendre du français certes, mais surtout d'entendre des informations, des voix dont je connais par coeur les intonations, les hésitations, que j'écoute depuis des années (voire des dizaines d'années...). Je ne suis pas allée jusqu'au bout de la matinée française, l'enfer du jeu m'appelait, et je me garde le plaisir d'un "Fou du Roi" pour demain. Quelque chose de rassérénant donc, dans cette écoute des voix de France Inter.

           Deuxième effet radio : wouaw. Re-wouaw. Si c'est la même chose sur les télévisions, et je suis sûre que ça l'est, je vous envoie plein de sympathie et de courage. Ici, on est encore un peu en retrait de la Grande Crise Mondiale du Capitalisme dans laquelle le Capitalisme n'est pas en Cause ; parce que l'Inde évolue à une vitesse encore différente dans la globalisation ; parce que le quotidien indien gère la crise et les difficultés quotidiennes depuis quelques décennies déjà. On en parle dans les journaux, mais la morosité n'est pas flagrante. En tout cas, pas autant que ce que j'ai perçu ce matin. Quel choc. Humour grinçant mais plus lent à se déployer, retours sur le passé, chiffres du chômage qui tombent. Même la victoire, saluée, de l'équipe de handball aux Championnats du Monde n'est pas parvenue à rendre le sourire aux présentateurs.

            Impression étrange, d'être au courant et décalée à la fois.

           Bien sûr, méfions-nous toujours de ce que disent journaux et radios, de ce que l'on ressent à leur écoute :

La_vie_vue_d_un_rickshaw_petit

           Il y a des mondanités à Bombay, si tu veux t'aérer un peu l'esprit...

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Commentaires
C
@ Manu : voilà, c'est exactement ça ! Alors qu'on se tient au courant tous les jours, tout un coup le bleck-out donne le sentiment bizarre de "mais à quoi bon écouter tout ça ?"... Et là, je prends ça un peu de plein fouet (en plus, avec les chiffres du chômage) alors que les nouvelles en Inde sont traitées de manière plus... indienne on va dire.
C
@ Pimousse : exactement ! La crise est en grande partie entretenue par l'ambiance de crise ! Et les médias qui tournent en rond, même s'il faut avoir conscience des effets, n'aident à rien à se reprendre. J'essaierai de vous faire oublier un peu ça...
C
@ Ckankonvaou : France 2 aussi ??? N'importe quoi. C'est grave quand même ! Le problème est qu'avec une crise institutionnelle, une crise de la représentation du peuple, une crise économique et une perte de confiance absolue dans les médias, cela n'augure rien de très chouette pour l'avenir ! En plus, comme tu le dis, les procès à répétition de l'Omnicolas ont sans doute eu l'effet souhaité : on se méfie, on ne dit plus, on ne fait plus...<br /> POur Pokanel, c'est vraiment dommage ! Je m'amuse bien aussi, mais quelle fatigue !
E
C'est vrai qu'au bout d'un moment à l'étranger ça fait du bien d'avoir des nouvelles de la mère patrie. J'ai ressenti ça en rentrant des US et en trouvant des journaux français dans l'avion. Pendant 18 jours, la France n'était pas plus importante vu de là bas que la Principauté de Monaco...
P
c'est un peu l'inverse, je n'écoute presque plus les infos en ce moment (enfin pour être honnête, je les écoute à la radion mais je ne regarde plus le journal TV), à nous dire sans cesse que c'est la crise, les medias contribuent à instaurer ce climat d'angoisse.<br /> Envoie nous du soleil et de la joie de vivre, on en manque cruellement apr ici.
Les tribulations d'une moufette...
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