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Les tribulations d'une moufette...
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14 février 2008

Une pré-Saint-Valentin au "Old Jawad", restaurant indo-pakistanais.

           Nous sommes des originaux : nous fêtons la Saint-Valentin... la veille. Et oui, mon cher et tendre multiplie les déplacements professionnels en ce moment : et quand ce n'est pas Dakar, c'est Toronto cette semaine et Londres la semaine prochaine. Malgré la fatigue qui s'accumule pour lui et le ronchonnement qui s'ensuit chez moi ("ils préviennent seulement maintenant ? Pourraient pas faire un peu attention à ce qui s'appelle la "vie privée", non ? En même temps, ils ne doivent pas connaître..."), j'en retire aussi quelques bénéfices : des courses sur mesure dans les supermarchés londoniens ("tiens, tu me ramènes une sauce Doppiaza pour ce soir ?" ou  encore "je n'ai plus de sugarfree jelly, si tu peux en rapporter..."), des pousses de baobab ou surtout des bijoux du Sénégal :

P1110210               P1110208


Bijoux sénégalais : coloré et festif d'un côté, finesse et élégance de l'autre.

            Cette fois-ci, j'ai fait quelques commandes : "alors, des moufettes en peluche, des moufettes en pendentifs, des moufettes de toutes les couleurs...". Oui, le Canada est le pays des moufettes, ce que prouve le nombre de Canadiens qui visitent ce blog avec cette requête sur "Google" ! Pour l'instant, à défaut de la vraie moufette que j'ai réclamée en tournant mes yeux larmoyants vers mon cher et tendre, j'aurai un pot de peanut butter : parce que le peanut butter c'est fou et notamment sur du pain avec des oignons hachés dessus ; ou alors de la confiture de fruits rouges. Ben oui, c'est du beurre et il faut l'utiliser comme tel (c'est ce que vous apprendrons nos amis américains et néerlandais) !!!
            Revenons à nos moutons : Aymeric partant à Toronto, et comme il ne faut manquer aucune occasion pour se remplir la panse, nous avons décidé de fêter une pré-Saint-Valentin dans un restaurant indo-pakistanais de notre connaissance, le "Old Jawad" (1, rue Monsigny, Paris IIé ; 01-42-96-16-61). L'accueil y est très chaleureux, et les entrées (6-9€) et les plats (environ 12-15€) très bons. C'est aussi l'endroit idéal pour se laisser tenter par le lassi : plus frais et plus léger qu'ailleurs, il est servi non au verre mais dans une petite carafe remplie à ras bord... De quoi se désaltérer tout le repas de ce bon lait frappé, à la mangue, à la rose, à la noix de coco, à la menthe ou encore salé, ce que je préfère pour ma part. Dans les plats, j'ai goûté cette fois-ci un "rara mouton", excellent et vu ici pour la première fois : une  sorte de ragoût de mouton (comme l'indiquerait son nom ?) à base de tomates et d'épices très diverses, plutôt fort ; Aymeric avait pris un "crevettes jawad", à base de graines de fenouil dans une sauce crémeuse, inattendu mais excellent. Pour être tout à fait honnête, il nous est toujours arrivé des scènes fort drôles dans ce restaurant, avec des serveurs très aimables, mais parfois un peu trop empressés donc maladroits ; mais jamais nous ne nous sommes sentis mal à l'aise, poussés à la consommation ou poussés dehors...
            Ce restaurant fait en réalité partie du réseau du "New Balal" (25, rue Taitbout, Paris 9è ; 01-42-46-53-67) plus haut de gamme, où a eu lieu et ma première sortie restaurant avec mon cher et tendre et ma première confrontation à la gastronomie indienne (me semble-t-il), ainsi que du "New Jawad" (12, avenue Rapp, Paris 7è ; 01-47-05-91-37) que nous n'avons pas encore essayé. Pourquoi Jawad et Balal ? La légende dit qu'il s'agirait des prénoms des fils du patron...

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