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Les tribulations d'une moufette...
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15 février 2008

Au "Kaï Pierrot", bar et restaurant antillais.

Gateau            Certains ont l'âme facétieuse en ce moment : non, mon regard ne se tourne PAS DU TOUT vers Michel... Celui-ci, non content de me mentir sur ses prétendues craintes à rester seul le soir de la Saint-Valentin, m'organise en plus une soirée d'anniversaire un jour où je suis exténuée par les aléas douloureux de mon cou et, en plus, l'organise un jour qui n'est pas mon anniversaire une année où IL Y A mon anniversaire !!!
            Oui, je vous rappelle, car une fois n'est pas coutume, que cette année 2008 dispense un superbe 29 février. Et que si vous calculez bien, je vais enfin fêter mes... 7 ans...

            L'idée était donc de profiter de ma faiblesse générale, physique tout d'abord et intellectuelle ensuite (je vous assure : avec 1,2g d'Ibuprofène par jour pendant 5 jours, une moufette est complètement foncedée...), pour me faire croire à une "banale" soirée entre amis, dans le nouveau restaurant du père de mon ancienne colocataire. Vous suivez ?

            Bon, moi, j'avoue que j'étais dans un entre-deux total : je revenais de chez Darty où j'avais attendu 20 minutes le cou totalement ankylosé des conseils inutiles sur quel type de clavier acheter ; finalement, je n'ai pas écoutés les conseils tant attendus et j'ai pris le moins cher et avec fil. Et il marche magnifiquement bien. La preuve : fgjluyta ecvyaluygflug aziuybe fzuirbbv !!!
            Groggy, je me présente ensuite au lieu dit, le "Kaï Pierrot" (1 bis, rue de la Forge royale, Paris XIè), et y retrouve Audrey et Michel, avec leur sourire en coin de conspirateurs... Bande de délinquants, si j'avais su (et bien, si j'avais su : je me serais habillée moins "je sors de chez moi une heure et je rentre dare-dare", je me serais maquillée et j'aurais changé de couleur de vernis à ongles : non mais !)... Nous ont rejoint dans l'ordre d'arrivée Angélique (qui partait le lendemain pour l'Italie, où elle est restée coincée en transit à Milan. D'où mon conseil : ne pas prendre l'avion avec Angélique, il se passe toujours des choses bizarres...), Anne (qui partait le lendemain, également, retrouver son chéri à Mulhouse pour s'enfuir immédiatement en Suisse), puis Guillaume (qui revenait de son travail, oui, vous avez bien lu...) et Dominika (qui, elle, revenait d'une ambassade : Dominika ? La classe...).
            La soirée fut bien agréable, quoique j'avoue n'en avoir profité qu'à moitié. J'étais un peu dans les vapes, j'avais passé la semaine au radar ; Michel a évidemment bondi sur l'occasion pour me faire passer pour une vieille, avec mon arthrose cervicale... Il ne perd rien pour attendre, celui-là... Mais j'ai eu de superbes cadeaux !!! Angélique m'avait tout d'abord ramené un petit livre sur les grandes tables du monde entier, puis mes mains fébriles ont déchiré le papier doré à arabesques pour découvrir :

P1110213 P1110214

            Le premier livre porte sur les peintures érotiques chinoises découvertes lors de la sublime exposition "Seduced" à Londres : j'avais été très intriguée par la manière dont les Chinois représentaient une sexualité débridée et contenue à la fois. L'occasion donc d'aborder ce problème de manière plus scientifique, avec un livre entier sur le sujet (catalogue de l'exposition de 2006 à Cernuschi). Le second s'occupe d'architecture chinoise, où l'on découvre que tous les projets de cabinets d'architectes étrangers n'ont rien à voir, mais alors rien à voir, avec une quelconque référence aux traditions architecturales chinoises. C'est plutôt l'antithèse qui domine : rectiligne, matériaux bruts non peints... Quant à certaines réalisations, on a l'impression de ne pas être en Chine mais en Finlande ou aux Etats-Unis ! J'apprends donc plein de choses...

            Quant au repas, il a été délicieux et drôle : drôle parce que nous avons eu quelques soucis pour déchiffrer certains ingrédients des plats proposés. Une fricassée de Bambi ? Une fricassée de chaton ? Franchement, ça craint... Heureusement, nous avions une connaisseuse à table qui s'est hâtée de nous expliquer ce que sont le lambi (un mollusque) et le chatrou (poulpe). En entrée, dégustation d'accras de morue et de poisson séché émietté et pimenté (miaaaaaaaam !!!). Ensuite, je me suis ruée sur le ragoût de cabri et me suis régalée : une sauce onctueuse, un peu relevée, aucune idée de ce qu'il y a dedans mais je ne demande qu'à apprendre... Mes compagnons de beuverie ont pour leur part dégusté lambi, chatrou et poulet... Le chatrou était très bon : étant une grande fan de poulpe, je n'ai pas pu résisté et ai picoré le plat de mon voisin. Les plats sont tous accompagné de haricots rouges et de riz, histoire de s'assurer que vous serez calés en fin de repas, d'autant que les quantités sont généreuses. Un planteur (mélange de jus de fruits, d'épices et de rhum) en apéritif et champagne au dessert : il ne manquait plus que le délicieux gâteau aphrodisiaque de Michel. Aphrodisiaque, pour rester dans la tendance "peintures érotiques"... Oui, je sais, mes amis sont fous... Gâteau au chocolat, cerise, gingembre et autres épices surmonté de crème... Miam !!!

            Une bonne soirée donc, gastronomiquement et amicalement, d'autant plus que l'alcool mêlé aux médicaments m'a permis de faire ENFIN une nuit correcte !!! Ahhh, les effets inattendus de l'alcool...

            Plus sérieusement, je conseille donc fortement le restaurant antillais "Kaï Pierrot" parce qu'il est très rare de bien manger antillais à Paris et à ce prix-là (copmter 16€ le plat) !!!

 

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