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Les tribulations d'une moufette...
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8 juillet 2008

Où ma liste de langues à apprendre s'allonge...

            Il faut absolument que je vous fasse partager mon excitation. Il y a encore une langue de plus que je veux apprendre.

            Contexte : j'ai toujours adoré me plonger dans des univers linguistiques différents, afin d'écouter, parler, lire et écrire certes, mais surtout afin de comprendre la pensée qui émane d'une langue et qui permet, justement, de réfléchir et de conceptualiser autrement. On ne réfléchit pas aux choses de la même manière selon la langue que l'on utilise : un exemple rapide, là où le français dit "emménager" et "déménager", insistant donc sur la notion de ménage, de famille, qui vient (em = in) et qui part (de), l'anglais circonscrit comme en français les directions dans les postpositions in et out, mettant l'accent par le verbe utilisé sur la notion de mouvement (to move) et pas d'unité familiale. La dimension intellectuelle et la symbolique sociale et humaine ne sont donc pas du tout les mêmes.

           Ce petit laïus pour justifier que j'adore me vautrer dans l'apprentissage des langues. Et si mon emploi du temps me l'avait permis, j'aurais depuis deux ans fait mes premiers pas en tamoul en même temps qu'en chinois. Pourquoi le tamoul ? Parce qu'un univers nouveau peut s'ouvrir à moi, une langue non indo-européenne mais dravidienne (un truc fou spécifique au sud de l'Inde) et une littérature extrêmement ancienne. Regret, mais ce n'est que partie remise : je devrais bien trouver un peu de temps dans les transports l'année prochaine. Mouahahahahah, très drôle...

          L'hébreu ensuite : cela fait des années que je rêve et projette d'étoffer les quelques mots et phrases basiques que je connais, fort utiles c'est sûr ("j'ai faim", "j'ai soif", "j'ai envie de dormir", "je t'aime") mais qui correspondent à l'univers d'un enfant de 6 ou 7 ans. Oui, mais c'est parce qu'à l'époque, j'étais une petite moufette. Mes cousines pourraient me l'apprendre mais à distance, c'est moyen, et surtout sans l'écriture, c'est inutile intellectuellement...

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          Il y a ensuite le maltais, dont je vous avais déjà parlé, pour le trésor incroyable qu'il représente : un espéranto de la Méditerranée. Il faudrait d'ailleurs songer à la proposer comme langue officielle administrative de l'Union méditerranéenne voulue par notre Omnicolas... Héhéhé... En tout cas, à l'écoute, c'est un départ pour des vacances au soleil, un goût de Marakech, de Rome et en même temps de Londres et de Paris : sonorités d'une langue sémitique accomplissant un alliage improbable. Arabe, italien, anglais et français : en lisant à haute voix, on reconnaît un certain nombre de mots...

         Et enfin... une petite dernière. Qui vient juste d'arriver sur le marché de mes envies... Un autre espéranto, compréhensible de toute  l'Europe alpine cette fois, ma contrée d'origine. Mêlant italien, allemand et français ? Oui, tu l'as reconnu, lecteur polyglotte qui aime les publicités où l'on voit les montagnes suisses (avec une vache lila gambadant joyeusement) : le romanche !!! Et en quel honneur ? Tout simplement parce que sur la compagnie aérienne Swiss Air (dont le service s'est bien amélioré depuis quelques années) "bienvenue" et "au revoir" étaient écrits dans toutes les langues de la Confédération helvétique, en plus de l'anglais, et sur mon écran j'ai vu apparaître "a revair". Et là, j'ai adoré, je suis devenue fan, je veux l'apprendre !!! A lire évidemment à haute voix.

              D'ailleurs, le romanche comprend d'autres dialectes comme le sursilvan, le valader, le puter, le surmiran ou le sutsilvan. C'est magnifique : je veux. Na. Va savoir s'il y a un endroit où apprendre ça : au Centre culturel suisse ?

              Conclusion : plus ça va, plus les langues que je veux apprendre ont un nombre de locuteurs très réduit.  Non, c'est faux : le turc m'intéresse beaucoup aussi, parce que c'est une langue altaïque et agglutinante en plus (ce qui me fait penser au riz gluant, et ça c'est chouette !). La prochaine fois, ce sera peut-être du kalaallisut ou une langue à clics comme le xhosa !!!

     Et peut-être qu'un jour...

Drapeau de l'espéranto

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Commentaires
P
Si je parle anglais plutôt bien (ma grand mère était anglaise), je dois avouer qu'il ne me reste que " a mi me guesta..." et "quisiero", de mes 5 ans d'espagnol. Je suis contrairement à toi, pas très douée de ce côté là (je ne te parle pas du latin et de l'hébreu ou je me suis également essayée)
J
L'influence de la langue sur le mode de vie ( et/ou vice et versa ?) me passionne plus que l'apprentissage de la langue elle même ( trop vaste, trop long à maitriser!).De même que la linguistique ......Dés ma retraite je pourrais prendre le temps de lire des ouvrages sur ces thèmes ( et que ce qui me connaissent ne se moquent pas sous prétexte qu'il va me falloir plusieurs retraites avec tous mes projets : je serais au moins centenaire!!!)Mais toi, vues tes projets,c'est plusieurs vies qu'il te faut.......
P
J'ai vaguement, mais vaguement hein, essayé le Russe à la fac.<br /> Et quand je dis que j'ai essayé le Russe je ne veux pas dire par là que j'ai eu un petit ami slave.<br /> <br /> Et ben j'ai rien compris. Mon cerveau a fait un blocage complet sur l'alphabet, les sons, comment mettre ça en parallèle dans ma petite tête pleine d'eau tiède avec notre alphabet...<br /> Je le regrette d'ailleurs j'aurais adoré parler Russe.<br /> <br /> Enfin, je me demande où tu vas chercher tout ça ^^
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