Quand faut damidoter...
Ahhhh, enfin ! Le moment est venu de pouvoir damidoter !
Presque tout est en place, les meubles, les habits, les nombreux sacs et paires de chaussures, les livres sont classés (oui, je classe mes livres : par langue d'origine tout d'abord, puis par ordre chronologique... Qui a dit psychorigide ???). Il ne reste donc plus qu'à décorer, les murs... blanc, bleus, jaunes, rouges (un designer d'intérieur fan de couleurs primaires, je sais, je sais...). Je vais me contenter d'illustrer les murs blancs, le reste parle de soi-même...
Et pour ce faire, je ressors TADAM mes splendides marionnettes du théâtre de Xi'an achetées à Shanghai et que je n'avais pu utiliser à Paris (manque de murs blancs, bleus, jaunes, rouges). Extrêmement fines à tout point de vue, les détails en sont peints à la main sur un support en peau transparente ; elles se manient avec des tiges, dans le théâtre d'ombres chinois, leurs contours et couleurs étant projetées derrière un écran blanc alors que résonne la musique. Si cela t'intéresse, le site de la compagnie du Théâtre de la Lanterne explique extrêmement bien les différents théâtres d'ombres. Toujours est-il que j'en ai dix (que cela coût un énorme paquet de vernis à ongles), qu'elles représentent des personnages extrêmement typiques du fonds mythologique chinois et que les mettre au mur n'est pas aisé.
J'ai donc courru chez l'encadreur le plus proche (100m...) pour lui demander de grands cadres (il y a des choses très logiques dans ce billet), qu'il a fait, pour une somme modique et exactement comme je le voulais (fin contour noir, arrière-plan crème, positionable verticalement ou horizontalement et du jour entre le cadre et la vitre pour y placer les marionnettes). Pour compléter cela, et parce que je suis la Valérie Damidot de l'éclectisme (dans une autre pièce, ça vient du Sénégal, d'Afrique du Sud, de Cuba, d'Oman et d'encore ailleurs), il me faut maintenant le solliciter à nouveau pour compléter notre décoration avec des reproductions de dessins de Mario de Miranda (cette exposition que j'ai vue le week-end dernier). Mais vus les prix, je ne vais pas m'en priver (dans les cinq fois moins chers qu'en France pour un travail à la carte).
Oui, parce que chez moi, la damidoterie vient de partout, se mélange dans les styles, les matières et les formes ; mais toujours pas de stickers (et pourtant, tu as vu, j'ai de grands murs blancs !). Et toi, éclectique aussi ?
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