Cake à la banane, raisins secs et noix de cajou.
La banane n'est pas un fruit dont je raffole : trop grasse, trop lourde, peu rafraîchissante. En revanche, Tac adore (comme beaucoup d'hommes et d'écureuils d'ailleurs), mais parfois les bananes ne sont pas bonnes. Pas assez mûres, ou trop dures, ou trop filandreuses. Je me suis donc retrouvée avec une dizaine de petites bananes hier, à ne savoir qu'en faire d'autant qu'une banane écrasée avec du miel et du citron, d'accord, mais pas dix...
Alors, pourquoi par un cake. Voire des mini-cakes. Soyons fous. Ni une, ni deux, je prends mon presse-purée, mon broyeur, ma balance et me voilà lancée (la recette d'origine a été adaptée par mes soins).
Ingrédients.
- 400g de bananes, écrasées
- 100 g de raisins secs
- 250 g de farine
- 100 g de beurre mou (moi, je mets du ghee, plus facile à trouver ici que du beurre non salé...)
- 100 g de sucre roux ou cassonade
- 65 g de noix de cajou broyées
- 3 cuillères à soupe de fromage blanc ou crème fraîche
- 1 oeuf
- 1 cuillère à café de vanille liquide
- 1 cuillère à café de cannelle (facultatif)
- 1 cuillère à soupe de rhum, ou quelques gouttes d'arôme rhum (je suis poète)
- 1 sachet de levure chimique
- 1 pincée de sel
o Faire gonfler les raisins secs dans un bol d'eau tiède.
o Préchauffer le four à 180°.
o Broyer finement les noix de cajou, écraser finement les bananes.
o Dans un premier bol, mélanger la farine, les noix de cajou, la levure et le sel.
o Dans un second bol, mélanger le sucre et le beurre ; ajouter l'oeuf et fouetter jusqu'à ce que le mélange devienne crémeux. Ajouter les bananes, la crème, les épices et le raisins. Mélanger.
o Y ajouter enfin, petit à petit, le mélange du premier bol (farine...). Mélanger.
o Verser la pâte obtenue dans de petits moules et faire cuire à 180° pendant 30 minutes environ ; plutôt 40 à 50 minutes si vous utilisez un grand moule à cake. De toute manière, vérifier avec un couteau : il doit ressortir propre.
Le résultat obtenu nous a surpris par son moelleux intérieur et son croustillant dessus : je n'ose même pas imaginer l'effet avec un bon thé du Sikkim...