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Les tribulations d'une moufette...
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8 mai 2009

Où je me lance dans "Dexter".

                    Deux caractéristiques de la Moufette que tu ne connais peut-être pas encore : quand elle a beaucoup de choses à faire, de préférence très importantes et urgentes, c'est le moment qu'elle choisit pour faire un grand ménage (incluant le tri des photos sur ordinateur) ET, en même temps, se lancer dans une saga littéraire en vingt-cinq passionnants volumes ou dans le visionnage d'une série télévisée.

                C'est malin.

Dexter               Cette fois-ci, ce fut la série Dexter, recommandée chaudement par môman et son fiancé. Je me suis donc mise à la tâche grâce à la prévoyance des Mini-Wombats qui m'avaient concocté une sélection sur mon disque dur externe (souviens-toi, j'ai American Pie (tous sauf le 3, va savoir pourquoi), Chucky et autres Dents de la mer, entre Harold et Maud et The Shop around the Corner...). Le propos ? Simple. Et qui ne pouvait que me plaire depuis que tu sais que je rêvais d'être médecin-légiste... Sous le soleil de Miami, Dexter est donc légiste le jour (plus précisément, il est spécialiste des tâches de sang) et tueur en série la nuit. Pom pom pom...

               Et bien... ce n'est pas mal. Le pilote n'est pas génial, il faut bien le dire : Dexter en voix-off est trop présent, et ses propos tournent un peu en rond. Mais dès le deuxième épisode, on sent que la série prend un peu de hauteur : les personnages deviennent moins archétypaux, qu'il s'agisse de la soeur de Dexter, de son chef Doaxes ou de son sur-chef Laguerta. L'histoire devient aussi plus complexe sans tomber dans le travers de nombre de séries américaines qui juxtaposent des milliers de complots et d'histoires les uns sur les autres, à mesure que l'on découvre par bribes l'enfance de Dexter et qu'il découvre qu'un autre tueur en série maîtrise autant que lui ce qu'il estime être son "art".

               Bien sûr, esthétiquement et idéologiquement, il s'agit d'une série américaine tout ce qu'il y a de plus conventionnel : image léchée et rebondissements au moment adéquat. Bien sûr, on est dans l'Amérique en plein : le tueur en série a des raisons de tuer, en tout cas pour Dexter cela lui permet de contrôler et de diriger ses pulsions vers les gens "mauvais". Il y a un sens aux choses. Il faut donc un peu laisser de côté ces aspect terriblement idiots et réducteurs (il faut une raison à tout, et les gens "mauvais" méritent de mourir...).

                Simplement, les acteurs portent extrêmement bien leur rôle. Le délicieux Michael C. Hall, délicieux parce qu'il jouait David dans Six Feet Under et sa demi-soeur, désormais épouse dans la réalité, Jennifer Carpenter, sa petite amie Julie Benz ainsi que les personnages secondaires tout aussi soignés. Un seul regret : toujours cette damnée voix-off qui conclue en fin d'épisode. Un vieux relent de Desperate Housewives, qui ne fonctionnait déjà pas dans cette série (et la réancrait encore plus dans les vieilles rengaines pseudo-philosophiques et réellement moralisantes). Ici, les quelques phrases de conclusion tentent de donner de la hauteur alors qu'elles sont vraiment redondantes : j'espère qu'en passant à la saison 2, elles auront disparu.
             
                Saison 2, déjà ? Ben oui. Mais en fait, euh, là, il vient de découvrir que... et puis voilà quoi...

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Commentaires
R
je n'ai pas vu la série mais en tous les cas j'ai adoré les livres ... merci pour vos blogs
C
@ Manu : tu nous diras ce que tu en as pensé, hein ?
E
Quelqu'un doit normalement me prêter le coffret de la saison 1.<br /> Je vais donc pouvoir juger sur pièces..
Les tribulations d'une moufette...
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